L'histoire fut publié dans le journal de Spirou entre 1961 et 1963 sous le titre "QRM sur Bretzelburg", puis en album sous son titre final en 1966.
Le Marsupilami avale par erreur un petit transistor radio appartenant à Fantasio. Ce dernier atterrit dans son nez sans pouvoir s'éteindre. Après s'être assommé lui même pour casser l'appareil, celui ci se met à émettre des parasites qui attirent Marcellin Switch, un radio amateur voisin. Ce dernier est en rapport permanent avec le Roi du Bretzelburg, prisonnier par ses généraux en son propre Palais qui ne parvient à communiquer que via la voie des ondes.
Le Marsupilami avale par erreur un petit transistor radio appartenant à Fantasio. Ce dernier atterrit dans son nez sans pouvoir s'éteindre. Après s'être assommé lui même pour casser l'appareil, celui ci se met à émettre des parasites qui attirent Marcellin Switch, un radio amateur voisin. Ce dernier est en rapport permanent avec le Roi du Bretzelburg, prisonnier par ses généraux en son propre Palais qui ne parvient à communiquer que via la voie des ondes.
Après l'enlèvement par erreur de Fantasio par des ennemis du régime, Spirou et Switch partiront à sa rescousse.
"QRN aie aie aie...." C'est par ces quelques mots que Franquin entama le sujet au cours de ses entretiens avec Numa Sadoul en 1985. Cet album, au demeurant fort sympathique, fut accouché dans la douleur.
En premier lieu, le scénario ne l'inspirait guère. Premier blocage après l'instant ou le Marsupilami se retrouve un transistor coincé dans le nez. Franquin avait prévu de faire intervenir Zorglub, mais Dupuis, mécontent des deux albums précédents n'en voulut pas.
L'auteur dut donc changer son fusil d'épaule. Le prolifique Greg fut appelé à la rescousse. Ce dernier avait déjà contribué aux deux "Zorglub", ainsi qu'au "Prisonnier du Bouddah".
Ce fut lui qui imagina l'histoire de ce petit roi prisonnier en son Palais et ne pouvant communiquer que par radio.
Malgré le renfort, les ennuis ne s'arrêtent pas là. Franquin, lassé par le personnage de Spirou fut, de son propre aveu, confronté à de nombreux problèmes de dessin. L'intérieur du Palais semblait, entre autres, lui poser d'incommensurables problèmes. Le dessin nerveux des vingts premières planches trahit son degré d'épuisement.
Pour parachever l'ensemble, cette suite de blocages entrainèrent une déprime par dessus laquelle se greffa une hépatite virale qui le cloua au lit de nombreux mois.
Résultat, Franquin, fut contraint d'interrompre la publication de QRN à la Page 27 durant plus d'un an. Pendant ce temps, il continua néanmoins de faire du Gaston, son bébé à lui.
Une fois l'orage passé, Franquin reprit "QRN" sur un mode plus léger. Il acheva l'histoire on sans un certain plaisir. Visuellement, on constatera que l'intérieur du Palais s'en ressent.
A la parution de l'album, un certain nombre de personnes évoquèrent un parallèle entre les tortures crispantes du professeur Kilikil et l'agacement de l'auteur vis à vis de Spirou.
Franquin jura pourtant qu'il n'en était rien.
Enfin, la version publiée dans Spirou fut nettement plus longue que celle de l'album, ramené à 62 pages par les impératifs de la publication. Cette refonte ne fut pas sans conséquence. La suppression d'une scène de torture sur Fantasio, entraîna la suppression d'une bande de case qui décala l'ensemble de la mise en page. Le suspens de fin de page se retrouva donc au milieu sur les 32 planches suivantes.
QRN sera l'avant dernier album de Franquin sur Spirou. Le suivant "Panade à Champignac", signera la fin du Spirou de Franquin.
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